Une réponse relationnelle est un comportement réalisé en présence d’un stimulus en fonction de la relation que ce stimulus entretien avec un autre stimulus. Les animaux en sont capables. Un insecte peut se diriger vers la source de lumière la plus intense par exemple. Cependant, il est toujours fascinant de voir que les animaux sont capables d’apprentissage relationnel, c’est à dire d’acquérir de nouvelles réponses relationnelles au cours de leur vie. C’est le cas pour le poisson dans la vidéo ci-dessous, à qui on a appris une réponse relationnelle de coordination (choisir le même stimulus que celui qu’on lui a montré).
Il y a encore de nombreuses d’étapes pour parvenir à la complexité et la fluidité des réponses relationnelles dont sont capables les êtres humains verbaux: réponses relationnelles dérivées (c’est à dire avec un apprentissage indirect, sans renforcement), arbitraires (sans que les deux stimuli ne partagent de propriétés physiques), autres que la coordination (comme la comparaison, la condition, etc.), mais on voit ici des prémisses vraiment bluffantes!
C’est notre fluidité dans les réponses relationnelles dérivées arbitrairement applicables qui nous conduit à dériver en permanence, pour le meilleur (la créativité, la science, l’accumulation et la transmission de connaissances) comme pour le pire: les troubles psychologiques. La découverte et l’étude de ces mécanismes a permis la formulation de la théorie des cadres relationnels qui sert de base théorique à la thérapie d’acceptation et d’engagement.
Et maintenant, applaudissements pour Bubulle!
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